Marjorie

Marjorie Bolduc

PARCOURS PERSONNEL


Je suis Marjorie, une âme égarée qui a su retrouver son chemin par la reconnaissance de moi dans ma divinité. Je me croyais perdue, loin de ma place légitime, alors qu’un espoir m’a insufflé cet élan précieux qui donne le courage de vivre dans l’adversité, la souffrance et la douleur… J’ai retouché à l’Amour Inconditionnel en entrant en moi…

***

 

Toute petite, je contemplais les gens autour de moi ainsi que la nature et je me demandais pourquoi mes proches semblaient si tristes alors que moi j’étais heureuse… Il m’était difficile de m’accorder ce droit. La culpabilité est rapidement devenue un réflexe duquel j’eu beaucoup de difficulté à me défaire. Je me sentais entourée d’Amour, connectée à tout, mais en même temps, ma grande sensibilité faisait en sorte que je ressentais une peine immense combiné à un sentiment d’impuissance, car ceux autour de moi semblait ne pas s’y abreuver.

 

Les états de détresse, de dépression, de tendance suicidaire, de solitude, de colère et les situations de séparation qui m’entouraient me bouleversaient grandement. Devant autant de souffrance et de détresse, je cru devoir me réfugier ailleurs afin de me sécuriser. Me sentant différente et en danger, la solitude se présentait comme la seule avenue pertinente pour atteindre la quiétude. Avec les années, cet isolement, qui me permettait de m’évader dans un lieu paisible et bienveillant est devenu moins agréable.

 

Mon cadre familial m’a permis de développer très tôt le sens du partage et de l’entraide. Malgré la lourdeur des croyances catholiques qu’on m’imposait, j’ai su trouver l’inspiration à me créer ma propre « religion ». Je me sentais soutenue dans ce processus, comme envoutée et bercée par un élan d’espoir innommable, et je m’y accrochai. Il m’a fallu quelques années avant de reconnaître l’Essence de la vibration divine qu’i m’habitait; celle de Marie. Je croyais avoir réussi à pouvoir exister tel que je le sentais en moi et en accord avec ma vérité, mais non…

 

Le cadre scolaire est venu apporter le coup de grâce à ce que mon entourage me disait depuis un moment, je ne pourrai pas vivre dans ce monde en étant telle que je suis. Le poids du langage principalement, représentait pour moi une montagne que je n’avais aucune envie de gravir. Non seulement je constatais que ce n’était pas MA route, mais je ne comprenais même pas que cela puisse être la route de quiconque. Pour moi, seul le langage de l’amour devrait et méritait une place légitime en ce monde. C’est dans les livres et par le coloriage, que je reprenais contact avec la créativité divine que l’on tentait d’éteindre en moi.

 

Les étiquettes qu’on m’infligea, telle que la dyslexie, m’on poussé à me battre et mettre de coté mes limites, en m’ignorant moi aussi chaque jour toujours davantage. Je sais aujourd’hui, que jamais on ne m’a abandonnée, car même dans cette tourmente, on m’a apporté des personnes exceptionnelles, merci!

 

Toute mon enfance, je me suis tue. Même en grandissant, j’ai fui toute forme de contradiction par crainte de blesser ou dans la certitude d’être incomprise. À l’adolescence, en voyant la cage dans laquelle on tentait de me placer, je m’affirmai enfin en refusant clairement d’aller en cheminement particulier. J’avais l’impression d’avoir mené une guerre pendant tout mon primaire, et qu’on me disait que cela était vain. J’entrepris un combat dans un état d’esprit non plus de victime, mais bien de battante. La bataille que je perdis fut celle de mon âme.

 

Je me perdis dans ce monde où le plaisir, la simplicité, la joie et la créativité font place au temps, les obligations, les règles et la performance. Je sombrai et rejoignis mes proches dans cette noirceur ayant l’impression d’avoir échoué encore une fois, mais cette fois, mon échec était face à l’amour.

 

Tentant de retrouver l’espoir, je plongeai tête baissée dans des histoires d’amour qui m’ont permises de perpétuer l’illusion que l’amour fait mal. Je donnais tout ce que j’avais, tout ce que je croyais être, et même ce que je croyais devoir être, pour encore me heurter à la « réalité » que mon amour ne servait à rien.

 

Jeune adulte, ma conception de l’amour relationnel, fut ébranlée. Mon couple me mit dans une posture de remise en question. Je dû remettre mes besoins et limites au centre de mes priorités. La présence de mon fils et ma conception de la notion de parent me fit hésiter, mais mon intégrité personnelle me permit d’agir.

 

Mon fils devint à la foi ma bouée et l’instrument de torture que son père utilisait contre moi. Mon statut de mère célibataire, me conduit à retourner vivre chez mon paternel, dans une maison qui devint graduellement la mienne et ramena la solitude dans ma vie. Mes attentes de trouver enfin du réconfort s’éteignirent aussi rapidement que brutalement. Petite Marjorie vivant toujours dans l’espoir de se dégotter un père, expérimenta une autre désillusion.

 

Le choc face à mes illusions me ramena sur la route de la spiritualité. Ma quête d’amour se réorienta vers le seul véritable amour pour moi, celui qui n’exige rien ni personne d’autre que moi.

 

La mère en moi ayant occupé toute la place pendant trop longtemps, j’entrepris de redonner son espace sacré à mon essence propre. Marjorie reprit en quelque sortes « du poil de la bête » pour enfin s’accorder le droit d’expérimenter ce que cela pourrait avoir l’air d’être ENFIN elle! À 28 ans, il était plus que temps!

 

À l’été 2011, le soleil fit son apparition dans ma vie par l’intermédiaire d’un homme bon et plein d’amour à donner. L’union s’est faite si facilement et rapidement que j’eu l’impression qu’il eut été déjà là depuis longtemps. Cette alliance donna naissance à mes 2 autres enfants. Mais un autre vide intérieur me guettait… Cette fois, je ne blâmai que moi.

 

Mon rôle de mère ne répondait qu’à un besoin illusoire de me conformer à des croyances sociétales et je me retrouvai devant l’affront d’une réalité qui encore une fois m’étouffait. Je ne pu éviter un retour vers l’enfer de la culpabilité. Je dû alors trouver l’équilibre entre ce que je suis et ce que j’accepte d’être, et je me trouvais très loin de là. La spiritualité et ses richesses m’appelait sans cesse. Je ne pouvais plus taire ces voix car la proximité à cet amour pur que je côtoyais de plus en plus chaque jour par le biais de mes bébés d’amour, me propulsait vers l’amour inconditionnel duquel je m’étais éloignée beaucoup trop longtemps. Enfin un retour à la maison!!

 

Mon âme eût le sentiment qu’enfin son tour était venu d’être, vu, écoutée et entendue. Je renouai avec Mère Marie, le Christ, les Anges, les Archanges, mes Guides de là-haut. Je ne savais pas comment mais plus rien ne m’empêcherait de retourner vers cette essence divine, la seule chose en lequel je crois vraiment et qui d’après moi mérite une dévotion digne de ce mot. L’Amour, le vrai, réclamait mon soutient car toutes les croyances et peurs tendaient à le souiller. Je qualifie cet Amour pur de Christique, car le mot amour n’accorde plus autant d’enthousiasme et tends même à faire fuir.

 

Je me reconnectai à GAÏA (Terre Mère) et parallèlement à mes défunts qui me permettait de renouer avec l’au-delà, je devins un pont entre ciel et Terre et je m’en réjouie. La paix intérieure retrouvée me permit de retoucher à ma sagesse intérieure par la reprise de contact avec mon enfant interne oubliée. Je me suis remise à échanger avec Marie, une amie pour moi. Je me suis mise à lire, à méditer, à assister à des conférences et ateliers ainsi qu’a diverses formations pour parfaire mon apport à l’œuvre de l’Amour.

 

M’étant enfin accordé MA PLACE et accepté d’y être en pleine conscience, je me présente aujourd’hui comme une Purificatrice Christique car je m’applique maintenant autant à mon amour de moi qu’à celui que j’accorde à autrui. Je garde en mémoire à quel point il est facile de se négliger et de s’ignorer et je m’applique à permettre aux égarés de renouer avec eux.

Share by: